Toujours dans l’optique de visiter les lieux culturels de notre belle région Picarde, nous sommes partis direction Péronne et son musée de la grande guerre. Il s’agit d’un musée que nous connaissions pour y avoir été plusieurs fois, pas de grosse découverte pour nous, adultes. Pourtant, quelques modernisations ont été mis en place et nous ont comblés ! Nous avons donc réalisé notre visite avec nos trois enfants de 3, 7 et 9 ans.
Le musée est au coeur même de la ville de Péronne, dans le château, magnifique ouvrage médiéval daté du XIIIème Siècle et construit par Philippe Auguste. Un château particulièrement malmené lors des guerres et en grande partie détruit lors de la première guerre mondiale.
Aujourd’hui, le château abrité le musée entièrement consacré à la première guerre mondiale avec des références culturelles, sociales et militaires.
Pour commencer la visite, nous filons dans une petite pièce où est projeté un film nous présentant les grandes lignes historiques de la Guerre, mais aussi les dates importantes pour la ville de Péronne, ses batailles et sa libération.
La deuxième salle dans laquelle nous entrons est une très grande pièce dans laquelle on repart avant-guerre. Cette salle nous présente les différentes causes du déclenchement de la guerre : ambitions et tensions impériales, violences coloniales, armements modernes, guerres balkaniques, alliances et militarisation…
Une frise chronologique illustre l’accélération des tensions en Europe, de l’attentat de Sarajevo le 28 juin 1914 jusqu’à la déclaration de guerre.
Le gros plus de ce musée est la vision qu’offre les différentes parties : vue de la France, mais également de l’Allemagne et du Royaume-Uni. Nous avons consacré nos 2H de visites à la partie militaire, mais de nombreuses vitrines permettent de découvrir, à travers les différentes salles, beaucoup d’éléments de cultures des différents pays ; jeux, jouets, affiches, objets. La salle suivante présente les différents soldats, leurs équipements et effets personnels …
La grosse nouveauté qui nous a plu : des vidéos immersives accessibles via un QR-code dans lesquelles le soldat prend vie, pour nous raconter leurs derniers jours …
Il faut savoir que lors de notre visite, de nombreux éléments n’étaient pas disponibles, notamment les tablettes, pour cause de COVID. Dans la salle suivante, nous entrons au cœur du conflit et de la guerre en elle-même : on y découvre les armements ainsi que tout ce qui est lié aux différents soins des blessés, à la médecine qui évolue.
Petite pause dans la salle Otto Dix pour y découvrir 50 gravures de la série Der Krieg. Des images assez rares de la guerre que nous offre l’artiste. Une salle dans laquelle nous n’avons pas fait de photos et avons partagé avec les enfants les horreurs véritables de la guerre.
Après cette salle, nous terminons notre visite avec une immense salle dans laquelle nous découvrons l’après-guerre, mais surtout ses conséquences : on peut y voir différentes prothèses (oeil, jambe, main …), un lourd bilan humain partagé à travers des objets, des images, un film.
Et terminons par cette partie qui était encore en refonte : les différents objets de la guerre retrouvés partout sur le territoire.